sepreparerauxconcours.com

revue de presse du soignant

Rougeole, oreillons et rubéole : des épidémies toujours possibles

10 Décembre 2013, 09:27am

Publié par oral de concours

Le BEH publié ce matin étudie l'évolution de la couverture vaccinale des Français contre ces trois maladies infectieuses à une dizaine d'années d'intervalle.

Il faut encore améliorer la couverture vaccinale des jeunes enfants dans notre pays

 

Les Français n'aiment guère les vaccins, l'actualité ne cesse de le démontrer. Et l'étude publiée ce matin dans le Bulletin épidémiologique hebdomadaire le confirme. Une première enquête, réalisée en 1998, avait montré une immunité insuffisante des enfants et des adolescents français vis-à-vis de la rougeole, des oreillons et de la rubéole. Ce qui ne permettait pas l'interruption de la circulation de ces trois virus. "Depuis, les recommandations de vaccination par le vaccin trivalent rougeole-oreillons-rubéole (ROR) ont évolué (en 2005, abaissement de l'âge de la 2e dose à 13-24 mois et vaccination de rattrapage pour les sujets nés depuis 1980)", rappellent Agnès Lepoutre (Institut de veille sanitaire) et son équipe. Et la France s'est engagée dans un plan d'élimination de la rougeole et de la rubéole congénitale. Un des objectifs était de réduire nettement, à l'horizon 2010, la réceptivité vis-à-vis de la rougeole (donc la possibilité de développer cette maladie). 

 

Pour connaitre l'efficacité de ces mesures, une seconde étude a été lancée une dizaine d'années plus tard. Elle a porté sur des métropolitains devant subir une prise de sang : 1 617 enfants de 1 à 6 ans hospitalisés en 2008-2009 et 5 300 patients âgés de 6 à 49 ans se rendant dans un laboratoire d'analyse médicale en 2009-2010. Premier résultat, assez logique : les jeunes de 2 à 6 ans étaient trois fois moins souvent dépourvus d'anticorps protecteurs que les enfants d'un an. Pour mémoire, la séroprévalence (ou prévalence d'anticorps dans le sang) prouve qu'une personne a été en contact avec un agent infectieux ou vaccinée contre lui. C'est donc un bon moyen de mesurer l'impact de la vaccination. 

 

Rattrapage vaccinal

 

"La séronégativité vis-à-vis de la rougeole, des oreillons et de la rubéole différait chez les enfants de 2 à 6 ans selon le nombre de doses de vaccin ROR reçues : plus de 84 % des jeunes non vaccinés étaient séronégatifs vis-à-vis des trois maladies contre 4 % à 8 % de ceux qui avaient reçu une dose de vaccin trivalent et moins de 4 % de ceux ayant reçu deux doses de vaccin trivalent", précisent les auteurs de cette enquête. Ils notent toutefois, sans l'expliquer, que l'absence d'anticorps contre les oreillons était plus fréquente chez les 6-49 ans résidant dans le sud de la France que chez les habitants du nord de notre pays. Une telle différence n'est pas retrouvée pour la rougeole ou la rubéole.

 

Ce travail montre également une moindre immunité des générations nées entre 1980 et 1990 par rapport à celle des générations nées auparavant, que ce soit pour la rougeole, les oreillons et la rubéole. Près de 9 % des jeunes âgés de 20 à 29 ans n'étaient pas immunisés vis-à-vis de la rougeole en 2009-2010, contre 1,5 % en 1998. "Ceci s'explique par le fait que les sujets nés avant 1980 ont été soumis, dès l'enfance, à l'intense circulation des virus à l'ère pré-vaccinale, alors que ceux nés à l'ère vaccinale ont été soumis à une moindre exposition aux virus, tout en étant insuffisamment immunisés" peut-on lire.

 

Ce constat d'une immunisation insuffisante des enfants et des jeunes adultes ainsi que la survenue d'une récente épidémie de rougeole dans notre pays ont conduit les autorités sanitaires à recommander, en mars 2011, un rattrapage vaccinal de la 2e dose de vaccin trivalent chez les générations nées après 1980. Il est donc probable que les Français sont actuellement un peu mieux immunisés contre cette maladie très contagieuse. Il n'empêche, nous ne sommes pas à l'abri d'une nouvelle épidémie de rougeole ou d'oreillons (le risque est moindre pour la rubéole).

 

ANNE JEANBLANC - Le Point - 10 décembre 2013

Voir les commentaires

Cancer : la biopsie bientôt remplacée par une simple prise de sang

9 Décembre 2013, 10:30am

Publié par oral de concours

Un hématologue a mis au point un système qui permettrait de dépister le cancer sans biopsie. La technique reposant sur une prise de sang et un tube muni d'un filtre sera bientôt utilisé à l'Institut Gustave Roussy.

 

C'est une innovation qui pourrait bien révolutionner le dépistage du cancer. Jusqu'à présent, lorsque l'on suspecte la présence d’un cancer, une biopsie est nécessaire pour localiser l’organe ou le tissu atteint. Cet examen consiste à prélever avec une seringue un petit morceau de la partie présumée touchée et de le faire analyser en laboratoire. C'est un examen lourd, invasif, qui se pratique sous anesthésie, et qui n'est pas sans risque. 

 

Yvon Cayre, professeur d’hématologie de l’université Pierre-et-Marie-Curie de Paris pense avoir trouvé un moyen de contourner 60 % des biopsies avec une simple... analyse de sang. Comme le rapporte Le Parisien, il faudrait simplement faire passer le sang dans un tube blanc de son invention (qui ne porte pas de nom jusqu'à présent), et à travers le filtre qu'il contient. Les cellules cancéreuses, qui ont la particularité d'être « plus grandes que les autres » comme l'explique Yvon Cayre, resteraient à la surface du filtre, et pourraient donc être analysées. Plus besoin de seringue et d'anesthésie ! 

 

Un partenariat a d’ores et déjà été lancé avec le pôle européen de cancérologie Gustave-Roussy de Villejuif (Val-de-Marne), qui, dès le début de l’année, fera bénéficier ses patients de cette innovation. Par contre, dans le cas où les cellules tumorales sont rares, la biopsie restera indispensable. Mais, malgré cela, le tube qui devrait avoir un prix de vente autour de 200 euros pourrait permettre de réaliser d’importantes économies en limitant nettement le nombre des biopsies.

 

Arnaud Aubry - Le Nouvel Observateur - 9 décembre 2013

Voir les commentaires

À quoi ressemblera votre quotidien au travail en 2053 ?

27 Novembre 2013, 08:00am

Publié par oral de concours

Comment s'organisera une journée de travail en 2053 ? Plusieurs experts se sont posés la question, et expliquent notamment que la retraite aura potentiellement disparu, ainsi que la hiérarchie dans les entreprises, tandis que l'alternance des métiers sera devenue la norme.

La technologie et ses innovations bouleversent complètement le quotidien au travail.

Imaginez: nous sommes en 2053. La notion de «bureau» a quasiment disparu, les usines ne sont peuplées que de robots, qui ont fait disparaître la notion de pénibilité au travail, les métiers manuels sont devenus minoritaires... À l'occasion du 40e anniversaire de l'Agence nationale pour l'amélioration des conditions de travail (Anact), célébré mardi, des experts, des syndicalistes ou des représentants du patronat se sont prêtés au jeu de se projeter 40 ans en avant, et d'essayer d'imaginer, ce qui va potentiellement changer dans notre quotidien au travail. Pour Jacques Froissant, fondateur du cabinet de recrutement Altaïde, les prévisions observées sont plutôt réalistes. «À la vitesse où la technologie accélère nos vies au quotidien, il est légitime de penser que le travail aussi, devra s'adapter» explique-t-il.


• Travailler plus longtemps, mais sur des périodes plus courtes. En 2053, «nous travaillons plus longtemps mais sur des périodes plus courtes» souligne Hervé Lanouzière à l'AFP, en réaction à l'augmentation de l'espérance de vie. «Certains scientifiques prétendent qu'il n'est pas absurde de penser que les enfants qui naissent aujourd'hui pourront vivre bien au delà des 100 ans... Ce simple constat fait réfléchir à la façon dont la notion même de travail va être bouleversé!» explique Jacques Froissant.


• La «retraite» n'existera plus. Le concept de «retraite» sera complètement tombé en désuétude. À la CGT, Maryse Dumas souligne que la notion de retraite qui «recouvrait une idée de retrait de la vie sociale» a disparu et qu'au-delà de 60 ans - car le rythme biologique l'exige - les personnes sont libres de leur participation».


• Les robots auront pris le contrôle des métiers manuels (et auront supprimé la notion de pénibilité). Les robots ne nous aurons pas débarassés de toutes nos tâches, mais au moins une bonne partie. De nombreux métiers manuels auront disparu. «On disait déjà il y a 30 ans que les robots allaient prendre notre travail, ce n'est pas nouveau. Mais là, ça se concrétise. Des robots qui seront en vente dans 5 à 10 ans seront en mesure de reproduire exactement les mêmes gestes qu'un humain... Et déjà actuellement, il y a de nombreuses usines qui sont simplement peuplées de robots, et sans présence humaine» observe Jacques Froissant. Une part «non négligeable» de la production est «prise en charge par des robots, des ordinateurs ou même des avatars» ce qui a «supprimé le concept de pénibilité».


• La notion de «bureau» et d'entreprise physique aura disparu. En 2053, nous «n'irons» plus au travail. Philippe Durance, chercheur au Conservatoire national des arts et métiers (Cnam) explique que «la disparition du lieu de travail (...) touche quasiment toutes les catégories professionnelles». On travaillera depuis son domicile, dans des espaces de «co-working», dans les transports, dans les lieux de restauration, dans des parcs... Le «bureau» à l'ancienne existera peut-être, mais il sera la plupart du temps vide. Il sera un espace de travail aussi éphémère que les autres. «Pourquoi s'embêter à se rendre dans un lieu pour effectuer des tâches que l'on peut faire dans n'importe quel autre lieu?» questionne Jacques Froissant.


• Les «chefs» n'existeront plus, et l'avis de tout le monde sera pris en compte. Que ceux qui aspirent aujourd'hui à devenir des petits - ou grands - chefs se fassent une raison: les managers n'existeront plus, et les organigrammes complexes des entreprises auront disparu. «Les niveaux hiérarchique seront au maximum de deux!» prédit Christian Leroy, représentant du Medef dans le Nord-Pas de Calais, qui explique aussi que la parole des salariés «sera systématiquement prise en compte», les représentants du personnel ayant «été intégrés dans les structures de gouvernance des entreprises».


• «Alterner» les métiers sera devenu la norme. Selon Maryse Dumas, les parcours professionnels ne seront plus linéaires et permettront «d'alterner des métiers, des fonctions, des filières différentes», avec des droits nouveaux «attachés à chaque personne» et «mis en oeuvre tout au long de l'activité professionnelle». Une tendance dont les prémisses sont déjà visibles actuellement. «L'explosion des offres de formation et l'incitation à se reconvertir sont des éléments déjà très en vogue! De même que cumuler plusieurs activités professionnelles est aujourd'hui à la portée de n'importe qui!» insiste Jacques Froissant.


• La technologie au service de la surveillance. Certains responsables de l'Anact imaginent des cas où «les compétences sont validées par des tests génétiques», les neurosciences «ayant conforté l'idée de la différence femme/homme» ou un monde où la technologie est au service de la surveillance. Ainsi, dans certaines suppositions, «le télétravail ne pourrait être rendu possible que si l'opérateur accepte un implant intégré à l'avant-bras pour surveiller ses gestes en temps réel» et des ordinateurs permettent «de décompter du salaire le temps où le salarié gère ses mails et affaires personnelles».

 

Quentin Périnel - Le Figaro - 27 novembre 2013

Voir les commentaires

Les enfants sont moins endurants qu'il y a trente ans

25 Novembre 2013, 08:00am

Publié par oral de concours

Surpoids et manque d'activité font que leurs capacités cardio-vasculaires sont moindres que celles de leurs parents au même âge. Ils pourraient être la première génération à vivre moins longtemps que la précédente.


Les enfants sont de moins en moins endurants: leurs capacités cardio-vasculaires sont inférieures de 15 % à ce qu'étaient celles de leurs parents au même âge, selon une étude non encore publiée, mais présentée aux sessions scientifiques 2013 de l'American Heart Association, à Dallas.


L'équipe de Grant Tomkinson, de l'université d'Australie-Méridionale, a analysé 50 études menées entre 1964 et 2010, évaluant l'endurance de plus de 25 millions d'enfants âgés de 9 à 17 ans et vivants dans 28 pays (des pays riches pour la plupart). Une analyse statistique a permis de comparer leur condition physique selon deux critères: quelle distance ils pouvaient parcourir en un temps donné (entre 5 et 15 minutes), et combien de temps ils mettaient pour parcourir une distance donnée (un demi à un mile, soit 800 mètres à 1,6 kilomètre).


Ils courent moins vite et moins longtemps


Conclusion des chercheurs australiens: les enfants d'aujourd'hui courent moins vite, et moins longtemps que leurs parents ne le faisaient au même âge. Depuis les années 1970, tous les dix ans, les enfants ont perdu en moyenne 5% de leurs capacités cardio-vasculaires. Des résultats valables pour les filles comme pour les garçons, quel que soit l'âge et (avec quelques menues variations toutefois) quel que soit le pays.


«Nous n'avons pas de données complètes avant 1975, mais cela semble être le point de basculement où les choses ont commencé à empirer. Les deux principaux coupables semblent être l'augmentation du poids des enfants et leur moindre pratique d'une activité physique prolongée et vigoureuse», explique Grant Tomkinson au Figaro. En effet, dans chaque pays, la perte d'endurance est proportionnelle à l'augmentation du poids. «De 30 à 60% de la perte d'endurance à la course peut être expliquée par l'augmentation de la masse graisseuse», conclut le chercheur.


Espérance de vie


La situation semble cependant être moins mauvaise en France qu'ailleurs. «Nos données françaises, sur plus de 7000 enfants dont les performances ont été mesurées entre 1987 et 2000, montrent que leurs capacités ont diminué d'environ 2% par décennie. Ce qui est substantiellement moins que la baisse observée ailleurs dans le monde pour la même période», précise Grant Tomkinson au Figaro.


«L'ampleur de l'étude est impressionnante, admet le Pr François Carré, cardiologue du sport à l'université Rennes-I et auteur de Danger sédentarité (Cherche-Midi).  C'est un cri d'alarme. Il faut que l'on arrive à refaire bouger les gens, sinon notre génération ou la génération qui nous suit vivra peut-être moins longtemps que les précédentes. Ce n'est jamais arrivé dans l'histoire de l'humanité.»


Les dangers de la position assise


François Carré retrouve les mêmes chiffres, à plus petite échelle, lors de tests d'efforts faits par des étudiants en médecine: «Il y a dix ans, les jeunes hommes consommaient 40 ml d'oxygène par minute et par kilo. Aujourd'hui, ils n'en consomment que 35 ou 36.» Sans compter, insiste-t-il, que le temps passé en position assise augmente, «et cela aussi est délétère. Aujourd'hui, on différencie l'inactivité physique et la sédentarité, qui est le fait de rester assis. Or il ne suffit pas de faire du sport, encore faut-il éviter le reste du temps de demeurer trop longtemps assis. Les gens qui restent le plus longtemps assis dans la journée ont un niveau d'inflammation et de stress oxydatif plus élevé, ce qui favorise diabète, hypertension, cholestérol, etc. Et cela indépendamment du niveau d'activité physique réalisé par ailleurs. On le sait depuis les années 1990: plus vous passez de temps en position assise, et moins votre espérance de vie est longue.»


Il semblerait même que toutes les positions assises ne se valent pas: «Le temps passé assis à lire un livre paraît moins délétère que le temps passé assis devant un écran de télévision», ajoute François Carré.


Capital santé


En France, un enfant sur deux seulement respecte les recommandations des autorités de santé, qui préconisent une heure d'activité physique par jour (une demi-heure pour les adultes). C'est d'autant plus dommageable que bouger dans l'enfance permet de constituer un «capital santé», en évitant le surpoids (que l'enfant traînera toute sa vie), l'augmentation de la pression artérielle, la glycémie, le cholestérol, et en favorisant la solidité des os et la force musculaire. «Les acquis cardio-vasculaires se font jusqu'à 18 ou 20 ans , explique le Pr Carré.  Au-delà, on peut bien entendu augmenter ses capacités, mais on n'atteindra jamais les niveaux maximums acquis pendant l'enfance.»


Les enfants ont beau être plus faciles à surveiller devant la télévision qu'au parc, les parents doivent donc s'efforcer de les faire courir. Sans compter que des enfants qui bougent peu ont toutes les chances de devenir des adultes ne bougeant pas beaucoup plus.

 

Soline Roy - le Figaro - 21 novembre 2013

Voir les commentaires

Moins de décès dûs aux maladies cardiovasculaires et au cancer dans l'OCDE

22 Novembre 2013, 08:30am

Publié par oral de concours

La mortalité due aux maladies cardiovasculaires et au cancer a sensiblement baissé entre 1990 et 2011 dans les pays de l'OCDE, selon un rapport publié jeudi par cette organisation.

 

Le recul a été particulièrement net pour le taux de mortalité par crise cardiaque qui a baissé de 40% en moyenne alors que les décès par accident vasculaire cérébral (AVC) - une pathologie affectant les vaisseaux sanguins qui irriguent le cerveau -, ont été divisés par deux depuis 1990. 

 

Les décès par cancer ont pour leur part diminué de 15% au cours de la même période, essentiellement en raison d'un recul sensible de la mortalité due aux cancers de l'estomac, du colon, du sein et du col de l'utérus chez les femmes, ainsi que des cancers de la prostate et du poumon chez les hommes, souligne le Panorama de la santé 2013 publié par l'OCDE.

 

Les maladies cardiovasculaires, à l'origine de 33% de l'ensemble des décès en 2011, restent toutefois la principale cause de mortalité dans les 33 pays de l'OCDE étudiés, tandis que le cancer arrive en seconde position avec un peu plus d'un quart de l'ensemble des décès enregistrés dans ces pays.

 

Mais le recul est loin d'être d'uniforme : les maladies cardiovasculaires sont ainsi plus souvent mortelles dans les pays d'Europe centrale et orientale, tandis que le Japon, la Corée du sud et la France affichent les taux les plus faibles.

 

En ce qui concerne les décès par crise cardiaque qui représentent 12% des morts dans les pays de l'OCDE, la baisse a été particulièrement nette au Danemark, en Norvège et aux Pays-Bas où les taux de mortalité ont diminué des deux tiers, principalement à cause du recul du tabagisme et des progrès réalisés dans le traitement de ces pathologies. 

 

Les décès par AVC - soit 8% de l'ensemble des décès dans l'OCDE- ont également évolué de manière très différente selon les pays, avec une baisse des deux tiers en Espagne, Estonie, Luxembourg et au Portugal, alors que la baisse est restée beaucoup plus modeste en Pologne, en Hongrie et surtout en République slovaque où la mortalité (137 pour 100.000 habitants) était en 2011 trois fois plus élevée qu'en Suisse ou en France (41 pour 100.000 habitants).

 

Les décès par cancer diminuent également, sauf dans des pays comme le Canada, le Danemark, la France, le Japon et les Pays-Bas, une situation qui s'explique par un fort recul de la mortalité due aux maladies cardiovasculaires dans ces pays.

 

En 2011, le taux moyen de décès par cancer dans les pays de l'OCDE était de 211 pour 100.000 habitants, avec des taux nettement plus élevés en Europe centrale et orientale ainsi qu'au Danemark, alors que des pays comme le Mexique, le Brésil et la Finlande enregistrent des taux inférieurs à 180 décès pour 100.000 habitants.

 

Le cancer du poumon constitue la première cause de décès chez les hommes et représente 23% de tous les décès par cancer, un pourcentage qui dépasse les 30% en Belgique et en Grèce.

 

Par ailleurs, le rapport fait état d'un développement de maladies chroniques comme le diabète, avec 85 millions de personnes souffrant de cette pathologie, soit près de 7% des personnes de 20 à 79 ans vivant dans les pays de l'OCDE.

 

Philippe HUGUEN - Le Parisien - 22 novembre 2013

Voir les commentaires

Antibiotiques : le gouvernement s'attaque aux résistances

20 Novembre 2013, 08:30am

Publié par oral de concours

Plus de tests rapides pour confirmer le recours aux antibiotiques, des prescriptions sur des ordonnances à part, des ventes à l’unité... toutes les pistes sont explorées face à l’urgence de l’antibiorésistance.

 

« Il y a urgence, l’une des avancées scientifiques majeures du 20e siècle est menacée si nous ne réagissons pas ». Marisol Touraine et Stéphane Le Foll, ministres de la Santé et de l’Agriculture ont annoncé, à l’occasion de la Journée européenne de sensibilisation au bon usage des antibiotiques, une série de mesures actées ou en projet pour lutter contre l’antibiorésistance. Pour éviter que les bactéries ne s’adaptent aux antibiotiques et y deviennent résistantes, ce qui pose de gros problèmes de prise en charge à l’hôpital et en médecine de ville, il faut que les bactéries ne soient mises en contact avec les antibiotiques qu’en cas de stricte nécessité.

 

1 médicament inutilisé sur 5 est un antibiotique


La ministre de la Santé a donc annoncé la création d’un référent sur les antibiotiques dans tous les établissements, y compris les maisons de retraite, ce qui n’était pas le cas jusqu’ici. Elle souhaite également rendre l’utilisation des tests rapides d’orientation diagnostique (TROD) plus facile, dans les cabinets des médecins comme en pharmacie, pour qu’ils soient davantage utilisés pour confirmer si le recours aux antibiotiques est nécessaire.

Des recommandations sont en cours d’élaboration par la Haute autorité de santé concernant certains antibiotiques particulièrement générateurs de résistance pour lesquels les durées de prescription vont être réduites au strict minimum.

 

Après le succès du slogan « les antibiotiques, c’est pas automatique », l’Assurance Maladie lance également aujourd’hui une nouvelle campagne de sensibilisation des Français, principalement en direction des jeunes actifs et jeunes parents, gros consommateurs d’antibiotiques. « Un médicament remboursé sur deux n’est pas consommé et parmi ces médicaments dormants dans nos armoires à pharmacie, 20% sont des antibiotiques », a précisé Marisol Touraine. La ministre a souligné que la consommation d’antibiotiques des Français est en baisse mais reste encore de 30% supérieure à la moyenne européenne.

 

Plan de sauvetage pour les antibiotiques critiques


Parmi les antibiotiques, 3 classes sont considérées comme critiques, c’est à dire qu’il faut les préserver des résistances pour pouvoir y faire appel en dernier recours dans les situations graves. Il s’agit des fluoroquinolones, des céphalosporines de 3e et 4e génération et de l’association Amoxiciline-acide clavulanique, connue sous le nom d’Augmentin. Ces précieuses molécules feront donc partie des médicaments délivrés à l’unité dans les 200 à 300 pharmacies volontaires pour participer à l’expérimentation votée dans le cadre du projet de loi de financement de la Sécurité Sociale pour 2014.

 

D’autres pistes sont envisagées pour « sauver » ces antibiotiques : encadrer davantage leur prescription en en réservant certains exclusivement à l’usage hospitalier ou en créant une ordonnance dédiée aux antibiotiques. Cette idée est plébiscitée par les spécialistes qui y voient une façon de responsabiliser les prescripteurs. Mais la mise en pratique paraît difficile. « Je ne suis pas certain que demander aux généralistes de faire 2 ordonnances différentes pour chaque patient à qui ils prescrivent un antibiotique et un autre médicament soit la solution la plus efficace, ni la plus consensuelle », a indiqué à PourquoiDocteur le Pr Dominique Maraninchi, directeur général de l’Agence nationale de sécurité du médicament (ANSM).

Le ministre de l’Agriculture Stéphane Le Foll s’est également engagé à poursuivre la réduction de l’exposition des animaux aux antibiotiques, dans le cadre de la prochaine loi d’avenir sur l’agriculture attendue pour début 2014. « La France a fait de gros progrès ces 10 dernières années avec une réduction de l’ordre de 40% concernant les antibiotiques critiques en santé animale. Il faut aller plus loin et faire de la France un pays leader dans la lutte contre l’antibiorésistance », a annoncé le ministre.

 

Un statut pour encourager l’innovation


La ministre de la santé a également annoncé son intention de plaider au niveau européen pour un statut particulier des antibiotiques, inspiré de l’actuel statut des médicaments orphelins dans les maladies rares. Le but serait d’encourager les firmes pharmaceutiques à maintenir sur le marché de « vieux antibiotiques » devenus peu rentables et d’investir dans le développement de nouvelles molécules pour remplacer les antibiotiques devenus inefficaces du fait des résistances bactériennes.

 

Afsané SabouhIi - LeNouvel Observateur - 18 Novembre 2013

Voir les commentaires

Hygiène dentaire : oui au chewing-gum

19 Novembre 2013, 11:30am

Publié par oral de concours

Deux brossages quotidiens au lieu de trois, l'utilisation du fil dentaire, de la brosse électrique et du chewing-gum : voici les nouvelles recommandations.

 

Le 15 novembre, l'Union française pour la santé bucco-dentaire (UFSBD) a expliqué que deux brossages des dents chaque jour suffisent à une bonne hygiène dentaire. Pourquoi ?

 

43 et 57 secondes de brossage de dents

 

L'UFSBD a tenu compte des données autour de l'hygiène buccodentaire des Français. Il se trouve que les anciennes recommandations (un brossage de 3 minutes trois fois par jour) n'étaient suivies que par un seul français sur quatre. En pratique, la durée du brossage va de 43 à 57 secondes. Même constat pour le nombre de brossages. Il ressort de l'enquête que celui du midi n'est quasiment jamais réalisé.

 

Un chewing-gum après le déjeuner

 

Face à ce constat, l'UFSBD a souhaité s'adapter. En outre, elle a également reconsidéré la durée de formation de la plaque dentaire (responsable des caries). Celle-ci mettant douze heures à se régénérer, il est inutile donc de se brosser les dents à la mi-journée. Néanmoins, pour maintenir une bonne hygiène bucco-dentaire, l'UFSBD recommande de mâcher un chewing-gum après le repas de midi. La mastication génère une salive plus chargée en bicarbonates qui aident à protéger l'émail.

 

Brosse à dents électrique plutôt que manuelle

 

L'UFSBD conseille également de changer ses habitudes en matière de brosse à dents. Utilisez une brosse à dents électrique plutôt qu'une manuelle. La première effectue 40 000 mouvements par minute, la seconde 600 maximum. Au lieu de la changer tous les trois mois, remplacez-la lorsque ses poils sont abîmés. Les dentistes insistent également sur l'utilisation le soir, en complément du brossage, du fil dentaire ou d'un jet hydropropulseur.

 

Sciences et Avenir  - 19 novembre 2013

Voir les commentaires

Boire de l'alcool dès le CM2 : quel impact sur la santé

18 Novembre 2013, 11:00am

Publié par oral de concours

Selon le nouveau rapport de l'Insee, les épisodes d'ivresse ont progressé depuis 2005. Ainsi, plus d'une fille de 17 ans sur deux déclare avoir déjà été ivre dans l'année. 

 

L'Insee a publié jeudi 14 novembre la version 2013 de son étude « France, Portrait social » dans lequel l'Institut national de la statistique et des études économiques tire le bilan de la santé, de l'éducation, de la richesse et de l'emploi des Français. Parmi les différentes thématiques abordées, celle de la santé chez les jeunes est particulièrement frappante. Comme l'explique Muriel Moisy, qui s'est penchée sur la problématique de la santé des jeunes, si « la plupart [des enfants] se déclarent en bonne santé et plutôt bien informés en matière de prévention, » le rite initiatique de l'adolescence entraîne des comportements à risques : « Addictions, troubles alimentaires, conduites routières dangereuses, ces comportements n’exposent pas nécessairement les jeunes à un risque de décès immédiat mais peuvent avoir des répercussions sur leur santé, de la marginalisation sociale aux risques accrus de maladies et de troubles psychiques à l’âge adulte, » explique la docteure en démographie. 

 

Des épisodes d'ivresse marqués chez les jeunes filles


Parmi les évolutions les plus inquiétantes : la consommation d'alcool. L'étude de l'Insee montre ainsi que 54 % des élèves de CM2 ont déjà consommé de l'alcool. L'expérimentation est même quasiment généralisée (91%) pour les deux sexes à 17 ans. Comme l'explique l'étude, « les épisodes d’ivresse ont progressé depuis 2005, particulièrement chez les jeunes filles. À 17 ans, plus d’une sur deux déclare avoir déjà été ivre en 2011 ». Si la consommation régulière d'alcool est en progression (de 8,9 % en 2008 à 10,5 % en 2011), « le rapport des jeunes à la consommation d’alcool est très spécifique, avec un mode de consommation plutôt ponctuel, » explique l'étude. Ainsi 77 % des jeunes de 17 ans a bu de l'alcool au cours du mois, mais seulement 0,9 % de façon quotidienne. Pourtant, prévient l'étude, « bien que ponctuelle, la consommation d’alcool des jeunes n’en demeure pas moins dangereuse, sous la forme d’une hyperalcoolisation sur un très court laps de temps (« binge drinking ») » qui semble être devenu un rite de passage pour de nombreux adolescents.

 

Consommation d'alcool : quels risques pour les jeunes ?


Comme l'explique l'INPES, dans une étude de 2008, la consommation d'alcool de manière précoce entraîne de nombreux risques. Tout d'abord les risques liés aux effets immédiats du produit : « L'alcool provoque en effet une désinhibition, une diminution du contrôle de soi, une altération des réflexes et de la vigilance, une perturbation de la vision, une mauvaise coordination des mouvements, une somnolence, etc. » Les risques qui en découlent sont les « accidents de la route ou domestiques, les violences - agies ou subies -, les rapports sexuels non voulus ou non protégés. » De plus, l'INPES rappelle que « l'ingestion de doses très élevées peut mener au coma éthylique, dont l'issue risque, faute de soins, d'être fatale. »

 

Mais la consommation d'alcool pendant l'adolescence comporte également des risques différés. Ainsi, « l'alcool a un effet délétère sur le développement de certaines régions cérébrales ne terminant leur maturation qu'en fin d'adolescence ; plus la consommation d'alcool commence à un âge précoce, plus les dommages sont importants. Enfin, une initiation précoce à l'alcool et une consommation excessive à l'adolescence sont des facteurs de risque d'usages problématiques ultérieurs. »

 

Arnaud Aubry - Le Nouvel Observateur - 17 Novembre 2013

Voir les commentaires

Tabac, alcool, drogues: A chaque région son addiction

8 Novembre 2013, 08:30am

Publié par oral de concours

L'Institut national de prévention et d'éducation pour la santé (Inpes) publie la carte de France des pratiques addictives...

 

Boire, fumer, se droguer: des pratiques addictives à risque devant lesquelles les Français ne sont pas égaux. D’après le baromètre santé de l’Institut national de prévention  et d’éducation pour la santé (Inpes) réalisé en 2010, les substances psychoactives ne sont pas consommées de la même manière selon les régions. L’Institut publie pour la première fois ce jeudi une analyse géographique des addictions.

 

Tabagisme et ivresses ponctuelles en hausse

 

Si globalement les Français boivent moins d’alcool et ne consomment pas plus de cannabis que lors du dernier baromètre en 2005, le tabagisme et les ivresses alcooliques sont plus fréquentes, révèle le baromètre. Ainsi, 18% des personnes interrogées ont été ivres au moins une fois par mois en 2010, tandis que seulement 11% des Français boivent chaque jour, contre 15% en 2005. Encore près de trois Français sur dix sont fumeurs, en légère augmentation depuis 2005. L’usage de cannabis reste stable, avec 32% de Français ayant déjà expérimenté, mais le baromètre constate une hausse de l’usage de drogues dures comme la cocaïne ou le poppers.

 

Le Languedoc-Roussillon est la région où l'on boit et fume plus que la moyenne, tandis que le tabagisme quotidien et la consommation d'alcool sont moindres en Ile-de-France. Le Languedoc-Roussillon reste en tête des régions les plus consommatrices d'alcool avec 17% de buveurs quotidiens, suivies du Midi-Pyrénées, Pays-de-Loire et Nord-Pas-de-Calais (13%).

 

Le Languedoc-Roussillon cumule les addictions

 

Le Languedoc-Roussillon cumule des consommations supérieures à la moyenne française : l'usage d'alcool, du tabac, l'expérimentation de cannabis et de cocaïne y apparaissent ainsi plus fréquents aussi bien chez les jeunes que dans la population générale. Pour le cannabis cette région arrive ainsi en tête des régions les plus concernées tant par l'expérimentation (+9 points par rapport à la moyenne nationale) que pour l'usage actuel (+3 points).

 

Elle se distingue également par des niveaux d'ivresses plus élevés. «La hausse des alcoolisations ponctuelles (au moins 6 verres en une seule occasion, par exemple festive) est importante : elle concerne 18% des gens en 2010 (au moins une fois par mois) contre 15% en 2005», relève François Beck, responsable «Enquêtes et analyses statistiques» à l'Inpes. Sur ce point, «on observe une uniformisation à l'échelle du territoire. La même uniformisation est devenue manifeste au cours de la dernière décennie à l'échelle européenne», dit-il à l'AFP.

 

Pas plus de buveurs en Bretagne qu’ailleurs

 

Contrairement aux idées reçues, la Bretagne ne regroupe pas plus de buveurs ni de fumeurs réguliers que les autres régions, mais présente des niveaux d'ivresses élevés et se distingue du reste du pays par une expérimentation plus répandue du cannabis (36% contre 32% en moyenne parmi les 15-64 ans) et d'autres drogues illicites: poppers (7%), champignons hallucinogènes, cocaïne, ecstasy (5% chacun). Dans le Nord-Pas-de-Calais, on ne fume pas plus qu'ailleurs, et l'expérimentation du cannabis y apparait moins fréquente que la moyenne.

 

L'Ile-de-France est l'une des régions où l'on boit et fume le moins - lle se caractérise par un faible niveau d'usage quotidien d'alcool (9%) et des ivresses moins fréquentes (17%). En revanche, la consommation des autres substances psychoactives, en particulier de cannabis, y est plus marquée avec un niveau élevé d'expérimentation (35%) et d'usage courant (10% au moins une fois dans l'année et dans le mois, 6%).

 

20 minutes via AFP - 8 novembre 2013

Voir les commentaires

Pas d'augmentation des IVG avec la crise des pilules

6 Novembre 2013, 14:00pm

Publié par oral de concours

Plus d'un million de femmes ont changé de contraception pour en prendre une comportant moins de risque pour leur santé, sans que les IVG augmentent en France avec l'affaire des pilules de 3e et 4e génération, selon l'Agence du médicament (ANSM).


"Plus d'un million de femmes ont changé de contraception. Il n'y a pas eu d'augmentation des IVG", selon Mahmoud Zureik, directeur "stratégie et affaires internationales" à l'ANSM. 

 

Tout juste, a-t-il relevé mardi, "une petite augmentation de vente de pilules du lendemain de 5% fin août", par rapport à la période précédente.


En décembre 2012, une jeune femme, 25 ans, handicapée à 65% depuis son AVC, rendait responsable une pilule de 3e génération de son accident vasculaire cérébral et portait plainte contre le laboratoire Bayer et l'ANSM.


L'ANSM soutenait alors avoir lancé plusieurs alertes dans le passé sur les risques de caillots sanguins (risques thrombo-emboliques) et soulignait que ces contraceptifs oraux combinés (COC) de 3e et 4e générations ne devaient être prescrits qu'en second recours.


"Il y a eu une crise sanitaire et médiatique, il y a eu une réaction des autorités sanitaires et finalement une correction: la proportion des prescriptions des 3e et 4e générations est passée de 50% à 25%" au profit des pilules de 1e et 2e générations moins à risque, constate à présent le Pr Dominique Maraninchi.


"Il n'y a pas de raison d'exposer les femmes à des risques supplémentaires", poursuit le patron de l'ANSM. La surveillance sera "extrêmement étroite" pour prévenir tout nouveau dérapage dans le sens d'une surprescription des pilules de 3e et 4e génération, a-t-il dit devant la presse.


Par ailleurs, en raison des risques de thromboses, la France a retiré du marché le 21 mai dernier le traitement anti-acné Diane 35 (et ses génériques) trop prescrit comme contraceptif.


L'Europe a décidé que ce médicament devait être remis sur le marché, mais sous certaines conditions comme la révision des notices d'utilisation, pour les consommateurs et professionnels de la santé, et la présentation d'un "plan de gestion des risques" pour le suivi des effets indésirables.


"Ce n'est pas un camouflet" pour l'ANSM, assure son patron qui affiche "zéro honte" : "Diane 35 (et ses génériques) ne sera plus utilisé comme contraceptif, poursuit -t-il en se disant prêt à sévir si un nouveau dérapage était détecté après son retour sur le marché.


"Les ventes seront surveillées de très près, les prescriptions hors AMM (hors indications officielles) aussi", ajoute-t-il car ce traitement de l'acné ne doit intervenir qu'en 2e ligne.


 Philippe Huguen - Le Parisien - 6 novembre 2013

Voir les commentaires

<< < 1 2 3 4 5 6 7 8 9 10 20 30 > >>