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revue de presse du soignant

Seniors au volant : 8 Français sur 10 pour une visite médicale

5 Novembre 2013, 19:15pm

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Les seniors qui conduisent doivent passer une visite médicale. C'est l'opinion de 77% des Français, selon un sondage Ifop pour MMA et le Reader’s Digest.

 

Les seniors qui conduisent n’ont qu’à bien se tenir : pour 77% des Français, ils devraient passer une visite médicale. C’est le résultat d’un sondage Ifop sur les Français au volant pour l’assureur MMA et la Sélection du Reader’s Digest paru ce 4 novembre.

 

Les jeunes ne sont pas les seuls à souhaiter l’instauration d’un examen médical pour les personnes âgées au volant. Neuf sur dix le jugent nécessaire et les seniors sont d'accord : ils sont six sur dix à répondre par l'affirmative à une telle proposition. Les actifs approuvent bien plus cette idée que les inactifs (82% versus 69%), tout comme les sondés qui pensent qu’il faut réviser régulièrement son code de la route (84%). Un sondé qui le connaît mal sur deux est contre la visite médicale obligatoire. Paradoxalement, ce sont les personnes qui n’ont pas le permis qui y sont le plus favorables, soit neuf sondés sur dix. Les détenteurs du permis sont quand à eux 76% à être d’accord.

 

Ceux qui refusent un examen médical obligatoire ont un avis bien tranché. Pour un peu moins de la moitié d’entre eux, « cela stigmatise les seniors. » Un quart d’entre eux considère qu’« il n’y a pas de problème avec les seniors au volant » tandis que 16% le voient comme une atteinte à la vie privée. 

 

Concernant l’âge de l’examen, les sondés se partagent surtout entre deux fourchettes. Pour 46% d’entre eux, la visite devrait être effectuée chez les septuagénaires. 39% pensent qu’elle devrait commencer entre 60 et 69 ans. Les Français sont plus divisés quant aux conséquences d'une visite médicale négative. Une majorité très relative (58%) prône la tolérance et un avis « consultatif » sans impact sur le permis, les autres privilégient un avis « exécutoire » et un retrait immédiat du permis.

 

Les chiffres de l'accidentologie plaiderait plutôt en faveur de la mise en place d'un tel examen. En effet, l'association de la prévention routière précise que les personnes âgées de 65 ans et plus sont moins souvent victimes d’un accident de la circulation, mais les conséquences de ces accidents sont plus souvent mortelles. Mais ce serait la conséquence d’une plus grande vulnérabilité aux chocs et aux blessures. Les déplacements en voiture totalisent 52,5 % des tués et 48 % des blessés dans cette tranche d’âge.

 

Le Nouvel Observateur - 5 novembre 2013

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Vaccination : la crise de confiance des Français remonte à la grippe H1N1

4 Novembre 2013, 09:45am

Publié par oral de concours

Entre 2000 et 2010, les Français qui ne font pas confiance aux vaccins sont passés de 8 % à 38 %. Le virus de la grippe H1N1 semble être la cause de ce changement d'attitude.  

 

S'il existait déjà des suspicions, le rapport de cause à effet semble cette fois clairement établi : la pandémie de grippe H1N1 et les campagnes vaccinales de masse qui ont suivi ont  renforcé de manière déterminante l'opposition des Français à la vaccination en général. Pour la première fois, une étude conduite par l'Institut national de prévention et d'éducation pour la santé (1) a tenté d'analyser cet impact parmi des personnes âgées de 18 à 75 ans. Les personnes opposées à la vaccination sont passées de 8,5 % de la population en 2000 et 9,6 % en 2005 à 38,2 % en 2010. 


Vaccination : la crise de confiance des Français remonte à la grippe H1N1


Avec un effondrement de la confiance aux deux extrêmes: les personnes très défavorables aux vaccins sont passées de 2,7 % en 2000 à 19 % en 2010 ; dans le même temps, les personnes très favorables aux vaccins sont passées de 43,6 % en 2000 à 15 % en 2010.

 

Selon les chercheurs, cette impressionnante croissance des opposants à la vaccination au sein de la population française est clairement liée à la pandémie de grippe H1N1. Ainsi, en 2010, parmi les personnes répondant au sondage qui se déclaraient opposées à toutes formes de vaccin, 50 % mentionnaient précisément et spontanément leur opposition au vaccin contre la grippe H1N1. Le pic de défiance envers la vaccination est atteint entre décembre 2009 et janvier 2010, c'est-à-dire au moment où les médias français commencèrent à critiquer les autorités sanitaires françaises et l'OMS pour avoir exagéré la gravité de la pandémie de grippe H1N1. 


« Nos résultats suggèrent fortement que la grippe A épisode (H1N1) 2009 a eu un impact dramatique sur les attitudes envers la vaccination en général », insistent les auteurs de l'étude.


En plus de cette augmentation, le profil sociodémographique des opposants semble avoir évolué. L'étude montre que les réserves à la vaccination sont  plus fréquentes chez les personnes peu éduquées. Ainsi, si 11 % des personnes sans diplômes étaient opposées à la vaccination en 2000, elles sont en 2010 48 %. Dans le même temps, les personnes ayant fait au moins 4 ans d'études supérieurs et étant opposées à tout type de vaccin sont passées de 6 % à 23 %. 

 

La conclusion de l'étude est particulièrement alarmiste : notant que « l'attitude [c'est-à-dire l'opinion vis-à-vis des vaccins] et le comportement [c'est-à-dire le fait de se faire vacciner ou non] sont liés, ce phénomène pourrait avoir un impact considérable » sur les futurs campagnes de vaccination. L'étude conseille même aux « autorités sanitaires de s'intéresser urgemment au manque de confiance croissant envers la vaccination ».

 

Arnaud Aubry - Le Nouvel Observateur - 4 novembre 2013

 

(1) Ces résultats, publiés en fin de semaine dans le journal EuroSurveillance (spécialisé dans l'épidémiologie), ont été obtenus en analysant les données de 3 sondages réalisés par l'INPES par téléphone en 2000, 2005 et 2010.

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Qui fraude le plus l'Assurance maladie?

31 Octobre 2013, 09:15am

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Près de 149 millions d'euros de fraudes ont été détectés par l'Assurance Maladie en 2012. Une somme en hausse de 25% sur un an.

 

149 millions. C'est le montant des fraudes et sommes indues que l'Assurance maladie a repéré en 2012, selon un bilan de la Délégation nationale à la lutte contre la fraude. D'après cette étude, une majorité de la somme, pas encore intégralement recouvrée, est attribuée aux professionnels de santé.


Cette somme est en hausse de 25% par rapport à 2011 (120 millions d'euros), mais cependant en baisse par rapport à 2010, année record qui s'était établie à 156 millions d'euros de fraudes pour la branche maladie.


Les professionnels de santé parmi les principaux fraudeurs


Parmi les professionnels de santé libéraux, l'Assurance maladie a détecté un préjudice de 17,3 millions d'euros par les seuls infirmiers. "Les prestations fictives, facturations multiples frauduleuses constituent à elles seules plus de la moitié du préjudice subi par l'Assurance maladie du fait des manquements de ces infirmiers", indique ce rapport.


Suivent les transporteurs sanitaires avec principalement le non-respect des règles de facturation. Préjudice,12,7 millions d'euros.


Les médecins généralistes et spécialistes sont quant à eux à l'origine d'un préjudice financier de 7,4 millions d'euros (fraudes à la nomenclature surtout), les chirurgiens-dentistes pour 3,3 millions d'euros et les pharmaciens 2,8 millions. Enfin les masseurs-kinésithérapeutes ont fraudé à hauteur de 2,1 millions d'euros de préjudice.


L'Assurance maladie a également repéré 57,5 millions d'euros de fraudes et sommes indues dans les hôpitaux et cliniques, en grande partie en raison de surfacturation d'actes.


La fraude des assurés serait très limitée


La fraude imputable aux assurés (triche pour obtenir la CMU ou la pension d'invalidité, usage frauduleux de la carte Vitale, fraudes aux indemnités journalières pendant l'arrêt de travail...) s'élève quant à elle à 16,5 millions d'euros.


Le rapport note que les condamnations pénales ont abouti 271 fois sur 379 à des peines de prison pour les fraudeurs, avec ou sans sursis.

 

Johan Garcia via AFP - l'Express- 31 octobre 2013

 

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Les médecins dénoncent les risques de l'emmaillotage des bébés

30 Octobre 2013, 09:00am

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Emmailloter un nourrisson entrave ses jambes et peut avoir des conséquences graves et durables pour les articulations de ses hanches.

 

Emmaillotage mode d’emploi, Bien emmailloter bébé, 10 bonnes raisons d’emmailloter bébé : c’est la tendance du moment d’après les journaux et les sites dédiés aux mamans. Un retour à la mode pour une pratique tombée en désuétude depuis les années 70 et qui aurait mieux fait de le rester, selon des spécialistes. 

Le Pr Nicholas Clarke, chirurgien en orthopédie pédiatrique à l’hôpital de Southampton, fait part,  dans la revue spécialisée Archives of disease in childhood publiée ce mardi, de son inquiétude face à la résurgence de cette pratique à risque pour l’articulation de la hanche. « Neuf bébés américains sur dix sont ainsi emmaillotés à l’ancienne pendant les 6 premiers mois de leur vie et la demande de langes et de couvertures d’emmaillotage a bondi de 61% au Royaume-Uni entre 2010 et 2011 », s’alarme ce spécialiste.

 

Cocon pour la maman, luxation de la hanche pour l'enfant

D’après les parents adeptes, emmailloter l’enfant facilite son sommeil, apaise ses pleurs et même ses coliques en recréant le cocon rassurant du ventre de sa mère. Mais pour les spécialistes, entraver les jambes d’un bébé est absolument à proscrire. « J’espérais qu’on en avait fini avec ces pratiques d’un autre siècle. Ce langeage dit « en nourrice » où l’enfant a les jambes serrées favorise les luxations de la hanche », affirme le Pr Joël Lechevallier, chirurgien au CHU de Rouen et président de la Société française d’orthopédie pédiatrique (SOFOP). « Les Indiens Navajos, qui ont culturellement l’habitude de langer les enfants en position de quille, ont l’une des incidences les plus fortes de luxation de hanche », confirme le Pr Philippe Wicart, chirurgien à l’hôpital Necker à Paris et secrétaire général de la SOFOP.

 

Bouger pour se développer


Un bébé doit pouvoir gigoter même lorsqu’il dort car ses mouvements de jambes contribuent au bon développement de ses hanches et à l’emboîtement correct de la tête du fémur, l’os de la cuisse, dans la cavité du bassin. C’est encore plus indispensable s’il fait partie des 2 % d’enfants qui naissent en France avec une instabilité de la hanche, c’est-à-dire une hanche à risque de luxation.

 

Avec le brassage des populations, les origines bretonnes ou auvergnates ne sont plus un facteur de risque à part entière. En revanche, les antécédents familiaux, le fait d’être né en siège, de souffrir d’un torticolis congénital ou de certaines anomalies du pied augmentent le risque de voir la hanche instable persister et se transformer en luxation vraie. « Pour ces enfants à risque, on recommande la position de la grenouille, avec les jambes écartées et rétractées. Si on les lange en leur serrant les jambes, on entrave sérieusement les chances de rémission spontanée de leur hanche instable, voire même on leur luxe la hanche à coup sûr », prévient Joël Lechevallier. Or une luxation n'empêche pas d'apprendre à marcher mais peut entrainer une boiterie et nécessite un traitement qui peut aller jusqu’à la chirurgie.


Hausse des luxations congénitales de la hanche


Les spécialistes français constatent depuis 2010 une hausse du nombre d’enfants hospitalisés pour luxation congénitale de la hanche. La Société savante a donc mené une étude pour recenser ce type de cas dans toute la France. Philippe Wicart, qui est l’un des 2 coordonateurs de cette étude, révèle à avant-première à pourquoidocteur les chiffres 2012-2013 qui témoigne de cette augmentation.

 

Pour cet orthopédiste pédiatrique, il serait trop simpliste d’incriminer la mode de l’emmaillotage dans cette hausse des luxations congénitales. « Je pense plutôt que c’est le signe de lacunes de dépistage, dans les maternités, chez les pédiatres et les généralistes. Surveiller les hanches instables est un enjeu de santé publique aussi important que la vaccination », insiste Philippe Wicart.


Pour ne pas amplifier un problème de santé publique déjà existant, les spécialistes conseillent donc aux adeptes de l’emmaillotage de privilégier les langes lâches pour que leur bébé puisse bouger ses jambes à sa guise. Ou d’adopter le portage sur la hanche, à la manière des femmes africaines. « Sans le savoir, elles ont inventé la prévention de la luxation de la hanche », résume le Pr Lechevallier.

 

Afsané Sabouhi - Le Figaro - 30 octobre 2013

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La vente d'antibiotiques à l'unité bientôt testée

28 Octobre 2013, 17:30pm

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Le test sera effectué pendant trois ans dans des pharmacies volontaires. Cette mesure, annoncée par la ministre de la Santé en septembre, vise à limiter le gaspillage.

 

Les pharmacies testeront bientôt la vente d'antibiotiques à l'unité. Les députés ont donné ce vendredi leur feu vert à une expérimentation, dans des pharmacies volontaires et pendant trois ans, de cette mesure annoncée en septembre par la ministre de la Santé, Marisol Touraine. La ministre souhaite ainsi limiter l'automédication des patients et le gaspillage de médicaments. Un médicament remboursé sur deux n'est en effet pas consommé, si bien que chaque Français possède 1,5 kg de médicaments dans sa pharmacie. Le gouvernement fait valoir que la délivrance des médicaments à l'unité est déjà mise en place dans de nombreux pays, comme l'Espagne, l'Allemagne, la Belgique ou le Royaume-Uni. En France, la mesure n'est pas non plus complètement nouvelle: certains médicaments antidouleur très puissants, à base de morphine, sont par exemple déjà délivrés à l'unité.


Résistance aux antibiotiques

 

Un décret précisera ultérieurement les conditions concrètes de mise en oeuvre de cette mesure. Il détaillera par exemple les conditions de désignation des pharmacies qui joueront le jeu de l'expérimentation, les médicaments concernés, leur conditionnement ou encore leur prix de vente à l'unité. Les députés ont prévu une consultation des professionnels sur ces modalités, que ne contenait pas le projet de loi initiale. Les laboratoires devraient in fine continuer à livrer aux pharmacies des boîtes d'antibiotiques de même format qu'auparavant, et c'est au pharmacien qu'il devrait revenir d'extraire les médicaments et de les distribuer à l'unité.


«Est-on sûr pour autant que la vente de médicaments à l'unité reviendra moins cher que la vente en boîte?», s'interroge un fin connaisseur du dossier. Le risque est que l'éventuelle rémunération des pharmaciens pour compter les pilules dépasse la maigre économie réalisée en vendant les médicaments à l'unité. Le Conseil de l'ordre des pharmaciens, de même que le Leem, la fédération de l'industrie pharmaceutique, sont d'une manière générale circonspects quant à l'impact de la vente à l'unité sur le gaspillage de médicaments. Selon eux, c'est moins le conditionnement qui est en cause que la non-observance des prescriptions par les patients. Un bilan faisant le point sur les économies réalisées et le bon usage des antibiotiques vendus à l'unité sera dressé à l'issue de l'expérimentation, et conditionnera sa généralisation.

 

Guillaume Guichard - le figaro - 28 octobre 2013

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De plus en plus de jeunes font des AVC

25 Octobre 2013, 08:30am

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Le nombre d'AVC chez les 20-64 ans a augmenté de 25% entre 1990 et 2010.

 

Selon la revue médicale britannique The Lancet , qui publie deux études sur le sujet, les accidents vasculaires cérébraux (AVC) touchent de plus en plus d'adultes de moins de 65 ans. Leur nombre a en effet augmenté de 25% sur les 20 dernières années chez les 20-64 ans. Ces derniers représentaient 31% des cas d'AVC en 2010 contre 25% en 1990. Le nombre total de ces accidents a également fortement augmenté (+68% entre 1990 et 2010). 

 

L'étude montre également que la mortalité des AVC a baissé dans les pays développés (-37%) alors qu'elle a augmenté dans les pays en développement (+42%). Le nombre de morts pourrait doubler d'ici à 2030 si la tendance actuelle se poursuit. "Le fardeau mondial lié aux AVC augmente très vite et il nous faut rapidement mettre en oeuvre à l'échelle mondiale des stratégies de prévention, de gestion et de réhabilitation", explique le professeur néo-zélandais, Valery Feigin.

 

Le sel, les calories, l'alcool et le tabac sont dans la ligne de mire des médecins qui cherchent à stopper l'augmentation des cas d'AVC. Graeme Hankey, de l'Université d'Australie occidentale, suggère d'identifier les personnes à risque et de les inciter à modifier leur mode de vie et/ou à entamer un traitement contre l'hypertension.

 

www.atlantico.fr - 25 octobre 2013

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Ces maladies qui coûtent le plus cher à la Sécu

24 Octobre 2013, 15:15pm

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Hospitalisations ponctuelles, comme la cataracte, mais aussi pathologies psychiatriques et diabète représentent les plus grosses dépenses de l'Assurance-maladie. Le cancer occupe une place moins importante.

 

Combien coûte le fléau du cancer? Et celui du diabète? C'est pour répondre à ces questions que l'Assurance-maladie a passé en revue ses immenses bases de données. «Il est utile pour nous de savoir à quoi servent les dépenses maladie, pour déterminer comment agir pour développer des stratégies de prévention», a expliqué mardi le directeur de la Caisse nationale de l'Assurance-maladie, Frédéric van Roekeghem, en présentant ces chiffres.


Il en ressort que, sur 146 milliards d'euros de dépenses totales d'Assurance-maladie, le premier budget concerne les hospitalisations ponctuelles, avec 29,9 milliards en 2011. Chirurgie de la cataracte, prothèses de hanche, endoscopies… «Ce sont ainsi 7,3 millions de personnes qui ont connu une hospitalisation ponctuelle sur l'année», précise l'Assurance-maladie. Les hôpitaux et cliniques privées ont totalisé 10,5 millions de séjours. Un chiffre en hausse de 2,4 %, tiré par la croissance du nombre de patients hospitalisés.


Toutefois, la Sécu relève surtout «le poids majeur des pathologies lourdes et chroniques dans les dépenses de santé, avec 92 milliards d'euros de remboursements en 2011, soit près des deux tiers des dépenses totales». Parmi elles, les maladies et les risques cardiovasculaires représentent plus de 30 milliards d'euros (voir infographie).


Les cancers représentent 10 % des dépenses

 

Vient ensuite la santé mentale, qui représente 22,6 milliards. L'Assurance-maladie comptabilise dans ce chiffre aussi bien les pathologies donnant lieu à une hospitalisation que la prise régulière de psychotropes. «Cette dépense est assez conforme avec les analyses internationales et montre que la santé mentale, même si elle n'entraîne pas une mortalité conséquente, occupe une place très importante dans le système de soins», analyse Dominique Polton, directrice de la stratégie à l'Assurance-maladie.


Quant aux cancers, ils représentent une dépense de 14,5 milliards d'euros, soit 10 % des dépenses globales. Les cancers du sein et du colon comptent pour respectivement 19 % et 10 % de ces dépenses, soit 2,7 et 1,5 milliards d'euros.


Globalement, 40 % des assurés sont concernés par une pathologie, et 60 % n'ont bénéficié que de remboursements de soins courants. «Ces chiffres montrent une grande concentration des dépenses: 60 % des assurés génèrent que 10 % des dépenses, analyse Frédéric van Roekeghem. Cela montre la très forte solidarité de notre Assurance-maladie.» À noter: ces statistiques ne prennent en compte que les dépenses de l'Assurance-maladie obligatoire. La part des soins remboursés par les complémentaires santé - environ 15 % des dépenses totales - n'est pas comptabilisée.

 

Guillaume Guichard - Le Figaro - 24 octobre 2013

 

infographie DEPENSES ASSURANCE MALADIE

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Un médicament au cannabis commercialisé en 2015 ?

23 Octobre 2013, 08:00am

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Une feuille de cannabis.

 

Le Sativex devrait recevoir son autorisation de mise sur le marché d'ici à 2015. Ce médicament, destiné à soulager de la sclérose en plaques, est déjà présent dans 17 pays européens.


Un médicament dérivé du cannabis, le Sativex, destiné à soulager certains patients atteints de sclérose en plaques devrait obtenir son feu vert à la commercialisation en France «d’ici la fin de l’année», selon l’agence du médicament ANSM, mais il ne sera disponible qu'«en 2015», selon le laboratoire. Le laboratoire Almirall qui distribuera en France ce spray buccal, déjà disponible dans de nombreux pays, «espère pouvoir le commercialiser au mieux en 2015», a indiqué lundi à l’AFP son P-DG Christophe Vandeputte.


Pour sa part, l’agence du médicament ANSM «a reçu au mois de juillet la demande d’autorisation de mise sur le marché (AMM)» du laboratoire pour ce médicament, destiné au traitement de douleurs et contractures sévères (spasticité) et résistantes aux autres traitements, dont souffrent des patients atteints de SEP. «L’AMM sera officiellement notifiée en France d’ici la fin de l’année», ajoute-t-on à l’agence du médicament.

 

Le laboratoire britannique GW Pharmaceuticals a confié la future commercialisation en France de son produit Sativex à son partenaire européen, le laboratoire Almirall. Selon GW Pharmaceuticals, ce médicament est déjà «approuvé dans 22 pays, dont 17 pays européens». Sativex est déjà enregistré dans d’autres pays d’Europe : Autriche, Allemagne, Belgique, Danemark, Espagne, Finlande, Irlande, Islande, Italie, Luxembourg, Norvège, Pays-Bas, Pologne, Portugal, République Tchèque, Slovaquie et Suède, via une procédure européenne (dite «procédure décentralisée et de reconnaissance mutuelle») dont le Royaume Uni est le pays référent (RMS), explique l’ANSM.

 

Le laboratoire, qui a franchi la formalité européenne, doit à présent travailler avec l’agence française du médicament pour répondre à ses exigences spécifiques. Et, une fois l’AMM obtenue, il lui faudra aussi passer par le processus de fixation du prix et du remboursement, rappelle le pdg d’Almirall. En France, depuis plusieurs années, un dérivé de cannabinoïde obtenu par synthèse, le Marinol (dronabinol), peut être prescrit pour des douleurs chroniques dans le cadre d’une autorisation temporaire d’utilisation (ATU), une procédure spéciale réservée à des pathologies pour lesquelles il n’existe pas de traitement approprié. Seule une centaine de patients en aurait bénéficié.

 

Libération via AFP - 23 octobre 2013

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L'alcool est plus néfaste pour les femmes

22 Octobre 2013, 08:00am

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La consommation d'alcool chez les femmes a augmenté depuis les années 1970.


Il n'y a pas d'égalité des sexes face à l'alcool et, que cela plaise ou non, il va bien falloir que cette donnée soit prise en compte par les principales intéressées et par les pouvoirs publics. «Si la consommation d'alcool a globalement diminué depuis les années 1970, elle a augmenté en revanche chez les jeunes et chez les femmes. Or, l'une des raisons pour lesquelles ces dernières sont particulièrement vulnérables est qu'elles ne possèdent pas le même équipement enzymatique que les hommes: par exemple, en cas d'alcoolisation aiguë, la dégradation de l'alcool par leur organisme est moins bonne», explique le Pr François Paille (CHU Vandœuvre-lès-Nancy).


Mais ce n'est pas tout. «Des études réalisées en neurobiologie ont montré que lorsque l'on faisait réaliser des tâches d'apprentissage à des «binge drinkers» (ce qui correspond à des prises supérieures à quatre verres en une occasion), les filles présentaient davantage de déficits que les garçons. Les dommages apparaîtraient plus tôt chez elles, tout comme la dépendance à l'alcool, s'inquiète le Pr Mickaël Naassila (Amiens), sans pour autant stigmatiser les jeunes. Même si les adolescents sont plus vulnérables car leur cerveau n'est pas assez mature pour inhiber un comportement inadapté - ce qui les pousse à continuer - les troubles de l'alcoolisation concernent bien toutes les tranches de la société.»


Pour des raisons culturelles et en raison du poids des lobbies, la société continue pourtant de fermer les yeux. L'exemple de la grossesse est assez typique. Il aura fallu des années de bataille pour qu'un minuscule logo, à peine visible, soit enfin apposé sur les bouteilles d'alcool, pour inciter fortement les femmes enceintes à ne pas boire. L'enjeu est pourtant essentiel car il est impossible de donner le seuil au-delà duquel il y a danger à consommer ponctuellement de l'alcool, au cours d'une grossesse. Il est d'ailleurs probable que ce seuil soit variable en fonction des femmes (et de leur patrimoine génétique), de leur poids, du stade de la grossesse, etc.


Zéro alcool pendant la grossesse…


En ce qui concerne les effets d'une consommation quotidienne d'alcool cette fois, ils sont mieux connus: «une consommation journalière de deux à cinq verres d'alcool pendant la grossesse peut entraîner un retard de croissance de l'enfant à naître, mais aussi une atteinte cérébrale. Au-delà de cinq verres, le risque de syndrome alcoolique fœtal (SAF) avec troubles majeurs du comportement et retard intellectuel est bien réel. On ne doit jamais oublier que l'alcool est la première cause de trouble mental non génétique chez l'enfant. Il est donc grand temps de changer le regard sur ce produit qui n'est pas vraiment le bienfaiteur pour la santé que les lobbies veulent nous présenter, insiste le Dr Philippe Batel (hôpital Beaujon). C'est aussi pourquoi le seul message acceptable, c'est zéro alcool pendant la grossesse… Et même si possible dès le désir de grossesse, car beaucoup de femmes n'apprennent qu'elles sont enceintes que lors du 2e ou du toisième mois.»


Aujourd'hui, on en est loin: selon le «Bulletin épidémiologique hebdomadaire», environ 23 % des femmes enceintes auraient eu une consommation d'alcool (occasionnelle ou répétée) au cours de leur grossesse. Le but n'est pourtant pas d'ennuyer les futures mamans, mais bien de sauvegarder les futurs bébés. «Une exposition précoce à l'alcool in utero est un facteur prédictif d'addiction future à l'alcool. Autrement dit, un enfant exposé à l'alcool in uteroaura davantage de risques de rencontrer lui-même plus tard des troubles de l'alcoolisation», note le Pr Naassila. Est-ce vraiment cela que la société souhaite? Il serait temps de se poser la question…

 

Nathalie Szapiro-Manoukian - Le Figaro  21 octobre 2013

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Dormir permet au cerveau de se nettoyer

21 Octobre 2013, 09:00am

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Dormir permet au cerveau de se nettoyer des déchets accumulés pendant la période de veille.

 

Dormir permet au cerveau de se nettoyer des déchets accumulés pendant la période de veille grâce à un mécanisme découvert récemment, surtout actif pendant le sommeil, montre jeudi une recherche.

 

Cette découverte pourrait faire avancer la compréhension des fonctions biologiques du sommeil et permettre de trouver des traitements contre des maladies neurologiques comme Alzheimer, estiment ces chercheurs dont les travaux sont publiés dans la revue américaine Science.

 

De plus, ces chercheurs ont découvert que les cellules cérébrales réduisaient leur taille de 60 % quand on dort, permettant aux déchets d’être enlevés plus efficacement.

 

Pour soigner les maladies neurodégénératives

 

Ce système de nettoyage cérébral a été observé grâce à une nouvelle technologie d’imagerie utilisée sur des souris dont le cerveau est similaire à celui des humains.

 

Ce mécanisme intégré dans le système sanguin du cerveau pompe le fluide cérébro-spinal à travers les tissus et le renvoie purifié, les déchets étant transportés par le sang jusqu’au foie où ils sont éliminés.

 

Une élimination de ces toxines du cerveau est essentielle car leur accumulation comme celle de protéines toxiques peut provoquer la maladie d’Alzheimer.

 

Quasiment toutes les pathologies neurodégénérative sont liées à une accumulation de déchets cellulaires, soulignent ces chercheurs.

 

Ouest-France - 21 octobre 2013

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