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revue de presse du soignant

Les progrès de la chirurgie "mini-invasive"

14 Avril 2014, 06:45am

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Les progrès de la chirurgie "mini-invasive"

La chirurgie mini-invasive qui permet d'opérer par petites incisions à l'aide d'instruments fins et de mini-caméras, poursuit sa révolution en salles d'opération avec des champs d'application de plus en plus étendus, malgré certaines réticences de chirurgiens.


Au lieu "d'ouvrir" par grandes incisions, les techniques mini-invasives permettent au chirurgien d'atteindre sa "cible" - un organe, un ganglion ou une articulation - par des incisions de l'ordre du centimètre grâce à l'utilisation d'instruments longs et fins généralement robotisés, couplés à un système d'imagerie vidéo. 


On parle d'arthroscopie lorsque l'intervention s'applique à une articulation, de laparoscopie ou coelioscopie lorsqu'elle se situe dans l'abdomen et de thoracoscopie pour le thorax.


Les premiers domaines d'applications ont été la chirurgie gynécologique, par exemple pour opérer des kystes ovariens, les articulations, puis la chirurgie digestive avec aujourd'hui un grand nombre d'opérations du cancer du côlon réalisées sous coelioscopie. 


L'homme clé de cette révolution est l'endoscopiste. Son métier consiste d'abord à explorer, en particulier avec la fibre optique des fibroscopes, et de plus en plus à réparer l'intérieur du corps grâce à des appareils commandés à distance.


L'un d'eux, Dr Geoffroy Vanbiervliet du CHU de Nice, se souvient: "quand j'ai commencé à pratiquer on m'a dit +l'endoscopiste est un chirurgien frustré+. Finalement avec le temps, l'endoscopiste est de plus en plus un chirurgien et de moins en moins frustré".


Dans son domaine, l'endoscopie digestive, le Dr Vanbiervliet fait part de "résultats bluffants" avec des risques toujours "faibles" pour les patients. En témoigne, par exemple, la technique surtout pratiquée en Asie consistant à disséquer finement par endoscopie la partie cancéreuse superficielle de la partie saine d'un oesophage.


Les avantages de la chirurgie mini-invasive sont multiples: moins de saignements, moins de douleurs, moins de risques infectieux et donc moins de complications, des cicatrices réduites et une durée d'hospitalisation raccourcie. 


L'essor récent de cette technique est indissociable du développement de la chirurgie dite "ambulatoire" où un patient entre en salle d'opération le matin et ressort de l'hôpital en fin de journée, ce qui permet de réduire fortement la facture.


- 2.000 euros d'économie par opération -


Pionnier en matière de chirurgie mini-invasive dans le cancer du poumon, l'Institut mutualiste Montsouris (IMM, Paris) estime à 2.000 euros en moyenne l'économie réalisée par opération de ce type par rapport à la technique classique "à thorax ouvert" où on doit inciser largement au niveau de la poitrine. 


L'IMM a réalisé 545 opérations de ce genre dont 400 pour extraire des tumeurs cancéreuses précoces (stade 1). L'un de ces patients, Chaim Marminc, 73 ans, a été opéré deux fois pour deux tumeurs au poumon.


"J'ai eu mal pendant très peu de temps, je me suis rétabli au bout de deux-trois semaines. Six semaines après, je faisais huit à dix kilomètres en marche rapide", témoigne-t-il.


Plusieurs études montrent que "les taux de survie à cinq ans sont identiques voire meilleurs" pour les patients opérés avec cette technique par rapport à la pratique classique, indique le chirurgien de l'IMM Dominique Gossot.


Pourtant la chirurgie mini-invasive pour les cancers du poumon a mis du temps à s'imposer malgré une première réalisée dès 1992 par le chirurgien William Walker à Edimbourg.


"En France et dans d'autres pays européens, nous somme passés pour des irresponsables pendant des années", se souvient Dr Gossot.


Aujourd'hui, la pratique a beau être "recommandée" pour les cancers précoces du poumon par la principale société savante américaine, des chirurgiens restent "réticents".


La raison ? "Les chirurgiens qui ont mis des années à apprendre une chirurgie lourde avec de gros risques résistent à un changement qui introduit une petite part d'incertitude" en raison de l'apprentissage, explique le Dr Gossot. 

Le Parisien - 12 avril 2014

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Et «la Santé» apparut dans le portefeuille de Marisol Touraine

10 Avril 2014, 07:45am

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Et «la Santé» apparut dans le portefeuille de Marisol Touraine

Absent de la première liste du gouvernement, le domaine de la Santé est désormais inclus dans l'intitulé du ministère de Marisol Touraine, modifié pour l'occasion.

L'équipe gouvernementale est désormais au complet. Ce mercredi, le secrétaire général de l'Elysée a livré la liste des secrétaires d'État une semaine après avoir annoncé celle des ministres.


Et cette fois, Marisol Touraine a été nommée comme «ministre des Affaires sociales et de la Santé», quand la semaine dernière elle était simplement «ministre des Affaires sociales». Un retour fort en symbole alors que l'absence de ce découpage ministériel avait été remarquée. Notamment par le conseil de l'ordre des médecins qui s'en était ému. Au Scan, l'entourage de la ministre avait déjà fait savoir que «la Santé resterait bien dans le périmètre de Marisol Touraine».


Au Journal officiel, Marisol Touraine était très officiellement «ministre des Affaires sociales». Une appellation qui pourrait être étendu dans les décrets d'attribution de son ministère à paraître.


Avec elle, elle aura deux secrétaires d'Etat, contre trois précédement. Sénatrice socialiste, Laurence Rossignol aura en charge la Famille, les personnes âgées et l'autonomie, alors que Ségolène Neuville s'occupera du Handicap et de la Lutte contre l'exclusion.

Ivan Valerio - Le Figaro - 10 avril 2014

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Intolérance au gluten : la piste d'un traitement naturel

9 Avril 2014, 18:45pm

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Intolérance au gluten : la piste d'un traitement naturel

Une équipe internationale de chercheurs a mis en évidence le rôle clé d’une protéine humaine, l’élafine, dans la protection contre la réaction inflammatoire caractéristique de l'intolérance au gluten. Ils ont également développé une bactérie probiotique capable de délivrer cette protéine au niveau des muqueuses intestinales chez la souris.

Pas de pain, pas de pâtes et pas de biscuits… ou uniquement des recettes spéciales. Les personnes souffrant d'une intolérance au gluten, également appelée maladie cœliaque n'ont pas le choix, elles doivent constamment surveiller le contenu de leur assiette. Cette pathologie se manifeste chez les individus prédisposés, qui ne possèdent pas les enzymes nécessaires pour dégrader correctement le gluten lors de la digestion. Il s'ensuit une inflammation des muqueuses de l'intestin, qui peut conduire à terme à une malabsorption des nutriments (fer, calcium…).

Ces personnes touchées sont, entre autres, sujettes à des douleurs abdominales chroniques (diarrhées, crampes…) et présentent une prédisposition à certains cancers (intestin grêle, lymphome). On estime qu'environ un individu sur 100 est concerné, mais seulement 10 à 20 % des cas sont aujourd’hui diagnostiqués. Aucun traitement curatif n’est actuellement disponible sur le marché, la seule solution étant un régime sans gluten à vie. Mais les récents progrès effectués dans la recherche redonnent espoir.

 

Rétablir une molécule déficiente

 

Des chercheurs de l'Institut national de la recherche agronomique (Inra) et de l’Inserm avec leurs collègues canadiens et suisses, ont mis en évidence une anomalie chez les patients atteints de la maladie cœliaque. Ils produisent beaucoup moins d'élafine, une molécule ayant des propriétés anti-inflammatoires. Plus précisément, cette molécule agit sur une autre protéine, la transglutaminase-2 responsable de la mauvaise dégradation du gluten. Fort de ce constat, ils ont trouvé un moyen pour relancer la production de cette molécule essentielle.

Pour cela, ils se sont servis d'une bactérie, la Lactococcus lactis. "Ces bactéries transitent naturellement dans l'intestin. On les a génétiquement modifié pour leur faire produire de l'élafine avant de les injecter chez des souris intolérantes au gluten. Le traitement a permis de diminuer fortement la réaction inflammatoire car l'élafine empêche la transglutaminase-2 de transformer le gluten en peptide toxique pour l'intestin", explique à metronews, Philippe Langella l'un des scientifiques à l'origine de cette découverte.

En outre, cette thérapie ouvre des perspectives inégalées dans le traitement d'autres maladies inflammatoires chroniques de l’intestin (MICI), telles que la maladie de Crohn. En revanche, les chercheurs ne peuvent pas encore déterminer si le traitement permettra de s'alimenter normalement ou de mieux vivre avec cette intolérance. "Notre prochaine étape est d'identifier d'autres protéines qui sécrètent naturellement des molécules proches de l'élafine", conclut Philippe Langella. Cette thérapie prometteuse a fait l’objet d’un dépôt de brevet en mai 2013 par l’Inra.

 

Qu'est-ce que le gluten ?


Le gluten est une protéine contenue dans certaines céréales : blé (froment, épeautre…),  seigle (triticale), orge et avoine. C’est notamment grâce à elle que les pains et les gâteaux ont du volume et de l’élasticité. Il existe trois types de personnes qui ne supportent pas les aliments à base de gluten : les allergiques, les cœliaques et les hypersensibles. Ces derniers doivent donc éviter ou proscrire totalement les laitages aux céréales, flans, crèmes desserts, certains fromages à tartiner ou à moisissures mais également les viandes et poissons panées et certaines conserves cuisinées.

 

ALEXANDRA BRESSON - Métronews - 9 avril 2014

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14.730 tonnes de médicaments non utilisés collectés

7 Avril 2014, 11:15am

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14.730 tonnes de médicaments non utilisés collectés

En progression de 3,2 % en 2013 par rapport à 2012, la collecte des médicaments non utilisés enregistre de bons résultats.

 

Les Français sont de plus en plus nombreux à rapporter leurs médicaments non utilisés (MNU) en pharmacie selon une étude LH2-BVA publiée jeudi 3 avril.

En progression de 3,2 % en 2013 par rapport à 2012, la collecte des médicaments non utilisés enregistre de bons résultats, alors que le nombre de boîtes de médicaments vendu en pharmacie est en baisse.

Au total, 14.730 tonnes de médicaments ont été collectés en 2013 contre 14.271 en 2012. 

Le nombre de médicaments non utilisés était de 477 grammes par foyer en 2010 et 439 grammes en 2012. Il est de 358 grammes par foyer en 2014, ce qui révèle une baisse très significative de 18 %. 

Ne garder que les médicaments utiles 

Parmi les facteurs expliquant cette baisse, le communiqué de l'association Cyclamed évoque la baisse de la consommation des médicaments, la baisse des prescriptions, les campagnes sur le bon usage pour sensibiliser les patients à une bonne observance. Mais également les tris faits les années précédentes suite à la remise en cause de certains médicaments qui ont convaincu les citoyens à ne garder chez eux que les médicaments utiles à leur traitement.

Parmi les personnes interrogées, 70 % affirment avoir pris l'habitude de "toujours" les rapporter (contre 63 % en 2013) et 17 % le font "souvent", "ce qui montre une fidélisation accrue d’une grande partie de la population", commente l'association. Dans 9 cas sur 10, le dépôt se fait après le tri de son armoire à pharmacie lors du nettoyage de printemps et non en fin de traitement.

L'association Cyclamed organise la valorisation énergétique de ces médicaments non utilisés. En effet, 53 unités partenaires éliminent les médicaments dans le respect de l’environnement et récupèrent ainsi l’énergie sous forme de chaleur et/ou d’électricité. Aussi, cette année, 7000 foyers ont pu être alimentés en énergie grâce aux médicaments non utilisés rapportés par les Français.

En plus de cet apport énergétique, le dispositif permet d’éviter les rejets médicamenteux dans la nature : décharge, eaux de surface et souterraines. L’adhésion à la valeur de la sécurité sanitaire pour prévenir les accidents domestiques est également forte (88 %).

Hugo Jalinière - www.sciencesetavenir.fr - 7 avril 2014

 

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Votre enfant a-t-il une scoliose ?

4 Avril 2014, 11:15am

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La scoliose touche 2 à 3 % des Français. Cette pathologie peut être mieux traitée si elle repérée dès l'enfance. Une vidéo de l'Académie de médecine explique aux parents comment détecter les scolioses.

 

La scoliose est une déformation de la colonne vertébrale et du dos. Plus elle est repérée tôt, plus la déformation de la colonne vertébrale pourra être minimisée et plus la mobilité de la colonne vertébrale sera conservée.

 

C'est pourquoi l'Académie de médecine et la Fondation Yves Cotrel proposent aux parents un document vidéo court, afin de les aider à détecter une éventuelle scoliose chez leur enfant et à en parler rapidement au médecin.

 

Un examen radiologique pourra alors être prescrit : il permettra de déterminer si la scoliose nécessite juste une simple surveillance, ou si un traitement est nécessaire.

 

Des traitements imparfaits

 

La scoliose se soigne par la pose d'un plâtre ou d'un corset, qu'il faut porter pendant plusieurs années. Ces traitements sont difficiles à supporter, handicapants, et donnent des résultats décevants, notamment lorsque la scoliose a été dépistée tardivement.

 

Dans 10 à 20 % des cas, on a recours à la chirurgie, mais elle soude les vertèbres déformées, ce qui entraîne un raidissement de la colonne vertébrale. C'est pourquoi la détection précoce est importante.

 

Véronique Bertrand - Santé Magazine - 4 avril 2014

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Grèce: les migrants malades de leurs conditions de rétention

2 Avril 2014, 07:00am

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Les conditions d’hygiène «indignes», la surpopulation, le manque de lumière, de ventilation, de chauffage, qui sont le lot des camps de rétention des étrangers en Grèce, mettent leur santé physique et mentale en danger, a dénoncé mardi les Médecins sans frontières (MSF).


Un camp d'immigrés à Athènes

 

Au camp de rétention de Komotini (nord de la Grèce), «j’ai vu les eaux sales des toilettes aboutir dans des sacs plastiques accrochés aux tuyaux cassés», a expliqué, photos à l’appui, le docteur Apostolos Veizis, chef de mission de MSF lors d’une conférence de presse à Athènes.

 

Autre version du dysfonctionnement de ce camp, selon MSF: les eaux des toilettes du premier étage coulant dans les douches du rez-de-chaussée.

 

«Des milliers de migrants souffrent en silence de conditions de rétention inhumaines qui portent atteinte à leur dignité et leur santé», a commenté la directrice de MSF Grèce Marietta Provopoulou lors de la présentation d’un rapport, basé sur les constats de l’organisation présente depuis 2008 dans les centres de rétention du pays.

 

«La plupart des problèmes de santé physiques ou mentaux des migrants sont liés à leurs conditions de rétention», a estimé le Dr. Veizis, citant les pathologies respiratoires, intestinales, musculaires, les maladies de peau.

 

«Le manque de lumière naturelle, de ventilation, de chauffage sont un souci dans la plupart des centres», décrit le rapport citant aussi la «surpopulation et la mauvaise alimentation».

 

La Grèce dispose d’un peu plus de 6.000 places de rétention, selon MSF, dans plus de dix centres à travers le pays et sur ses îles mais a également recours à l’enfermement des migrants dans les cellules des commissariats où les conditions sont encore plus mauvaises, où l’accès aux toilettes ou à un espace extérieur est impossible, alerte l’organisation.

 

Or la rétention administrative des migrants en Grèce peut légalement durer jusqu’à 18 mois (contre 45 jours en France) et est appliquée «à large échelle», dénonce MSF, y compris pour les «groupes vulnérables», malades ou mineurs.

 

En février et mars 2013, alors que MSF intervenait dans des centres du nord du pays, «neuf tentatives de suicide sont intervenues», a rapporté Ioanna Kotsioni, conseillère «migration», témoignant de la désespérance des migrants enfermés.

 

Quelque 43.002 migrants illégaux ont été arrêtés en 2013 en Grèce, l’une des principales portes d’entrée dans l’Union européenne (UE), un chiffre quasiment divisé par deux (-44%) par rapport à 2012, selon le ministère grec de l’Ordre public.

 

Libération via AFP - 2 avril 2014

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Sida: les découvertes de séropositivité ne diminuent pas en France

1 Avril 2014, 14:00pm

Publié par sepreparerauxconcours.com

Le nombre de personnes découvrant leur contamination par le virus du sida, le VIH, ne faiblit pas en France, selon une étude qui chiffre à près de 6.400 les «découvertes de séropositivité» en 2012, avec une «forte augmentation» chez les homosexuels.

 

Des bracelets et des pin's pour une campagne de prévention du Sida, à Washington

 

Après avoir «diminué significativement entre 2004 et 2008», le nombre de personnes ayant découvert leur séropositivité s’est stabilisé autour des 6.200 par an ces dernières années, relève l’étude de l’Institut national de veille sanitaire (InVS) publiée dans le Bulletin épidémiologique hebdomadaire (BEH).

 

On estime en France qu’environ 150.000 personnes vivent avec le virus du sida, mais parmi eux 30.000 à 40.000 ignorent leur contamination.

 

Pour 2012 (année sur laquelle porte cette étude), 6.372 personnes ont découvert leur séropositivité, contre 6.087 en 2011, 6.247 en 2010 et 6.320 en 2009.

 

L’analyse par catégorie montre une «forte augmentation» des «découvertes de séropositivité» parmi les hommes ayant des rapports sexuels avec des hommes (HSH), avec une poussée de 14% en 2012 contre +3% en moyenne par an entre 2003 à 2011.

 

Cette augmentation peut être liée à «un recours au dépistage plus précoce» dans la population homosexuelle avec la généralisation des tests rapides d’orientation diagnostique (TROD) qui permettent d’obtenir une réponse en quelques minutes seulement contre plusieurs jours pour le test classique.

 

En 2012, plus de 32.000 TROD ont été réalisés dont 13.000 parmi la population homosexuelle. Ces tests ont permis à environ 260 personnes (dont deux tiers d’homosexuels) de découvrir leur séropositivité.

 

Parallèlement, l’étude note une stabilité des découvertes de séropositivité chez les hétérosexuels en 2012 avec des diagnostics faits en moyenne de façon relativement tardive.

 

«Les personnes âgées de 50 ans ou plus au moment du diagnostic représentent une part croissante des découvertes de séropositivité», souligne encore l’étude.

 

Dans cette catégorie, le diagnostic se fait plus tardivement que chez les plus jeunes, «souvent» à l’occasion de complications comme les pneumonies ou tuberculoses.

 

L’analyse géographique montre que c’est toujours en Guyane, Guadeloupe, Martinique et en Ile-de-France que les découvertes sont les plus nombreuses (en taux par millions d’habitants).

 

Enfin l’analyse par origine des populations infectées en 2012 montre que plus de la moitié (54%) de celles-ci sont nées en France et 31% en Afrique subsaharienne.

 

La proportion de personnes nées en France parmi celles qui ont découvert leur infection «a régulièrement augmenté entre 2003 et 2012» passant de 41% à 54%, tandis que la part des personnes nées en Afrique subsaharienne a baissé de 44% à 31%.

 

Libération via AFP - 1 avril 2014

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Vaccin contre le cancer de l'utérus : la pétition de 420 médecins

31 Mars 2014, 07:30am

Publié par sepreparerauxconcours.com

Ils réclament une mission parlementaire pour évaluer "l'opportunité" du vaccin controversé Gardasil, dont l'efficacité est mise en doute.

 

Une pétition réunissant 420 médecins réclame une mission parlementaire pour évaluer "l'opportunité" du vaccin controversé Gardasil contre le cancer de l'utérus, selon Le Journal du dimanche. Parmi les signataires figure la pneumologue Irène Frachon, à l'origine de la révélation du scandale du Mediator. La pétition réclame "une mission parlementaire sur l'opportunité de cette vaccination" dont l'efficacité est contestée et le coût mis en avant. Il est en effet facturé 123 euros la dose.

 

En décembre 2013, neuf femmes victimes des effets néfastes présumés du vaccin Gardasil ont déposé une plainte contre X pour "atteinte involontaire à l'intégrité physique et tromperie aggravée" au tribunal de Bobigny. Cependant, la plainte ne vise pas nommément le laboratoire Sanofi Pasteur MSD, qui a lancé en 2006 ce vaccin contre le cancer du col de l'utérus.

 

Des maladies très invalidantes

 

Selon leur avocate, ces neuf femmes, âgées de 18 à 24 ans et habitant un peu partout en France, "ont en commun d'avoir contracté des maladies très invalidantes dans les semaines et les mois qui ont suivi la vaccination alors qu'elles n'avaient pas d'antécédents médicaux".

 

Le laboratoire Sanofi Pasteur MSD avait démenti fin novembre 2013 tout lien entre le Gardasil et le déclenchement de maladies comme la sclérose en plaques. L'utilité du vaccin contre le cancer du col de l'utérus fait débat en France, où des patientes ont déjà saisi des commissions régionales d'indemnisation des accidents médicaux, pour des effets secondaires liés, selon elles, au Gardasil.

 

www.lepoint.fr via AFP - 31 mars 2014

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Une prothèse de crâne imprimée en 3D posée avec succès

28 Mars 2014, 08:08am

Publié par sepreparerauxconcours.com

Un crâne entier a été reconstitué en plastique avec une imprimante 3D avant d'être implanté sur une jeune femme aux Pays-Bas.

 

 

L'impression 3D a ouvert des perspectives inédites et spectaculaires dans le domaine médical, en permettant notamment l'obtention rapide de prothèses sur-mesure. Une propriété que vient d'illustrer de façon spectaculaire l'implantation d'un crâne synthétique sur une patiente néerlandaise.


La jeune femme de 22 ans souffrait d'une maladie conduisant à l'épaississement de ses os, notamment ceux du crâne. Ceux-ci comprimaient de plus en plus le cerveau, causant d'abord de sévères maux de tête, puis une perte de la vision et des troubles moteurs de la coordination. «Il ne restait plus beaucoup de temps avant que les fonctions essentielles du cerveau ne soient endommagées et que la patiente ne décède», explique le chirurgien ayant procédé à l'opération, le Dr Bon Vermeij, du centre médical universitaire d'Utrecht aux Pays-Bas. «Jusqu'à présent, il n'existait pas d'option pour sauver ces personnes».


«Du bas du front jusqu'aux oreilles»


L'opération a duré 23 heures. La prothèse a été réalisée en plastique sur la base d'un scanner par une société australienne, Anatomics, spécialisée en impression 3D. «Auparavant, lorsque l'on voulait remplacer une partie du crâne, on créait la prothèse directement dans la salle d'opération, à la main, avec une espèce de ciment. Mais le résultat obtenu ne correspondait jamais exactement à l'espace à boucher. Avec l'impression 3D, on dispose d'une prothèse parfaite. Les améliorations sont notables non seulement sur le plan esthétique mais aussi au niveau des capacités cognitives des patients, qui sont meilleures», explique le Dr Vermeij.

 

 

(Vidéo en néerlandais...)

 

L'usage d'une prothèse de crâne imprimée en 3D n'est pas une première mondiale, mais cet implant est le plus grand jamais posé, explique l'université d'Utrecht au Figaro. «Il couvre tout le crâne depuis le bas du front jusqu'à l'arrière des oreilles», précise l'institution.


La patiente, qui a été opérée il y a trois mois, se porte bien, assure le Dr Vermeij. «Elle a retrouvé toute ses capacités visuelles, elle ne se plaint plus de douleurs et a pu reprendre le travail. On ne voit quasiment plus qu'elle a été opérée».

 

Pauline Fréour - Le Figaro Santé - 28 mars 2014

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Gare aux méfaits du stress sur la grossesse

27 Mars 2014, 08:00am

Publié par sepreparerauxconcours.com

Le stress serait doublement néfaste pour les femmes voulant tomber enceinte : d'après une récente étude, il retarde non seulement la grossesse mais augmente également le risque d'infertilité.

 

Troubles du sommeil, hypertension, problèmes de peau, système immunitaire déréglé… les dangers du stress sont plus ou moins importants selon les personnes qui en souffrent. Des chercheurs de l'Université Ohio State, aux Etats-Unis, viennent de découvrir un nouveau méfait, jusqu'ici insoupçonné. Leur étude indique que le stress peut non seulement retarder la grossesse mais également augmenter le risque d'infertilité : plus une femme angoisse en essayant de tomber enceinte plus il lui sera difficile de concevoir.

 

Pendant douze mois, les chercheurs ont suivi 500 femmes jusqu'à ce qu'elles tombent enceintes. Les participantes n'avaient pas de problème de fertilité connu et tentaient de concevoir un enfant. Des échantillons de salive leur étaient régulièrement prélevés afin de déterminer leurs niveaux de cortisol et d’alpha-amylase. Ces deux enzymes, produites par le corps, sont des biomarqueurs connus de stress. Résultat : les femmes aux taux élevés d’alpha-amylase avaient 29 % moins de chances de tomber enceintes.

 

La relaxation, meilleure solution

 

Plus ce niveau est élevé, plus le risque d'infertilité l'est également. "C'est maintenant la seconde étude dans laquelle il est démontré que les femmes ayant un très haut niveau de ce marqueur de stress ont une plus faible probabilité de maternité par rapport aux femmes ayant un niveau plus faible", explique Courtney Denning-Johnson Lynch, principal auteur de l'étude. "Nous constatons en revanche pour la première fois que cet effet est cliniquement significatif, car associé à un risque d'infertilité".

 

Une autre étude britannique avait en effet révélé que les femmes avec taux important d'adrénaline, un autre biomarqueur naturel de stress, voyaient leur chance de grossesse réduite de 12 %. C'est donc à un véritable cercle vicieux auquel elles sont confrontées, puisque cette étape peut être très angoissante pour un couple. Voilà pourquoi certaines y parviennent seulement après avoir abandonné l'idée, estiment les chercheurs. Mais pour celles qui sont bien décidées à devenir mère, la solution se trouve dans des méthodes qui ont fait leur preuve, comme l'exercice physique et la relaxation.

 

ALEXANDRA BRESSON - metronews.fr - 27 mars 2014

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